Les centres sociaux - Social centers
Je ne vous ai pas encore parlé de ma récente découverte de lieux bien sympathiques et alternatifs à Milan, qui changent des lounges bars et autres boites de nuit que j'adore comme vous le savez...
En gros, ces lieux sont à l'origine des batiments désaffectés et squattés...et donc maintenant se sont toujours des squats étant donné qu'il y a encore des gens qui y habitent et ils proposent en parallèle pas mal d'activités culturelles...theatre, musique et cie. Pour l'instant je n'en ai testé "que" 3 (il y en a apparemment une vingtaine sur Milan) et je dois dire que ça fait plaisir de se retrouver dans ce genre d'endroit bien loin, très loin du monde superficiel de l'apparence qui règne à Milan! Ce genre d'endroit où il est possible d'apprecier la musique en buvant de la bière à un prix raisonnable, où il est possible de rencontrer des gens un peu plus ouverts, où il est possible de passer en 5mns de l'ambiance concert punk-rock à l'ambiance boeuf percus...bref des lieux où je me sens un peu plus "chez moi"...
Vous pouvez également lire cette article trouvé sur France Culture:
"A l’occasion des élections européennes, mais aussi
des élections régionales italiennes, France Culture se met cette
semaine à l’heure milanaise. L’Italie, la politique et Milan, donc.
Trois éléments importants pour définir ce que sont les centres sociaux,
ces lieux dont la réalité complexe n’existe guère ailleurs que chez nos
voisins transalpins. Ils sont issus
d’un mouvement d’occupation illégale d’usines ou de maisons
désaffectées dans les années 70 par des groupes d’extrême-gauche et ont
comme volonté d’être à la fois des territoires d’action et de réflexion
politique, des espaces d’accès à la culture, mais aussi des endroits où
la population des quartiers environnants peut disposer de services
sociaux défaillants, santé de proximité, cours d’alphabétisation ou
cantine autogérée. Ces centres ont le désir d’articuler comportement
quotidien et engagement partisan, de faire dialoguer, au plan urbain
comme au plan personnel, intérieur et extérieur. Ambitieux programme...
d’autant que ces lieux ne se ressemblent pas et qu’ils sont très
sensibles aux mécaniques de décomposition et de recomposition de
l’espace politique italien.
Mais pourquoi cacher la surprise favorable que constituent, pour
l’observateur français, ces endroits où le renouvellement des
thématiques et des générations se fait (tandis que de ce côté des Alpes
l’extrême gauche suit sur ce plan la tendance générale), où des formes
de politique
s’inventent, où la création culturelle contraste avec des squats
français dont " l’engagement " vise le plus souvent à masquer la
médiocrité
artistique ? Pourquoi dissimuler que dans ces centres sociaux, non
seulement on tente, mais on réussit parfois, à articuler participation
collective et liberté individuelle, ordre et désordre, radicalité et
pragmatisme, présent et futur ? Une séduction certaine donc, qui impose
néanmoins de se garder de toute naïveté. Congédier d’un revers de main
l’origine de ces centres sociaux, ancrés dans les années de plomb
italiennes et posant donc la question du travail de deuil vis-à-vis de
la violence politique et du terrorisme, serait aussi dommageable
qu’alimenter les discours d’une Ligue Lombarde qui ne voit en ces lieux
qu'une réunion de crasseux, de drogués et de terroristes en puissance.
L’Italie compte environ 200 centres sociaux, dont une vingtaine à
Milan, sans doute les plus emblématiques. Aidée de deux observateurs de
la vie politique milanaise, aux analyses sinon contradictoires du moins
divergentes, Sergio Romano et Enrico De Aglio, La Mesure du Possible
a choisi de se concentrer sur trois lieux situés dans différents
quartiers de la capitale lombarde : le mythique Leoncavallo bien sûr,
mais aussi le Cantiere, ou chantier, et La Pergola."
voili voilou...
PS: oui c'est long, mais désolée vu mon niveau en informatique...je ne sais pas faire de liens sans copier/coller l'adresse :s au passage si quelqu'un pouvait m'expliquer...
Hi there!
I still didnt talk to you about one of my lately discovery in Milan...some nice and alternative places to go out pretty different from lounge bars, discos and such places that I like so much you know it...
So at the beginning some people decided to squat some old and unused buildings...nowadays, they are still squats that offer beside some cultural and social events...theatre, music and more...So far I have been to "only" 3 of them (there are roughly 20 of them in Milan) and I should say that it is really pleasant to have the possibility to go out in such places. Where you can listen to good music while drinking a beer at a reasonable price and talking with more open minded people. Such a place where it is possible to switch from a punk-rock concert to a jam session in 5mns...so far from the superficial world of appearance that is driving Milan!!! These kind of place where I feel, finally, a bit more "like at home".
and that's all for today because I am not going to translate the article...